en voilà des choses instructives.
juste à propos du ton un peu réducteur que j'ai utilisé:
n'ayant pas l'intention de renter dans une foule de détails lors de l'écriture de ce que j'ai dit précédemment, j'ai réduit un peu la sauce.
bien entendu on peut être fan de rockabilly et rouler en autre chose qu'en rod, heureusement!
de même on peut être un fan de tout ce qui touche au custom sans avoir la banane gominée.
je souhaitai juste préciser que ce mode de vie n'était pas une nouveauté, que de nombreuses personnes vivent dans un monde un peu parallèlle qui est devenu un fonds de commerce pour d'autres.
d'ailleurs combien d'entre nous sont arrivées dans la VW par ricochet, après avoir passer notre adolescence à baver sur les pages de Nitro et à avoir été scotchés par le clip de
Gimme all your lovin' dans les enfants du rock? (ça nous rajeunit pas...
)
ensuite pour revenir sur Barris & co, évidemment qu'ils ont une place privilégiée dans le coeur de tous, je ne parlais que de leurs réalisations qui, pour certaines, sont très datées en dépit de leur originalité.
de plus vous aurez remarqué que je n'ai pas une connaissance encyclopédique sur le sujet. je parle uniquement de choses auxquelles je me suis intérressées de près. toutes les autres participations sur ce post sont d'excellente qualité, à mon sens.
je suis heureux d'ailleurs qu'on ait fait le rapprochement entre le nose art de la 2ème guerre mondiale et certains symboles. je voulais en parler plus en détails, mais cela m'a paru fastidieux. on pourrait aller un peu plus loin dans les explications, mais là je ne suis plus assez calé. faudra que je me renseigne un peu plus.
il faudra aussi que l'on pense aborder le thème de la Beat Generation.
en effet, l'explosion du custom est contemporain de l'extension du phénomène Beatnik qui voulait
réveiller le corps et l'esprit: voyager sous tous les cieux, boire, se droguer, appeler Dieu ou le rejeter, abolir toutes les conventions, toutes les traditions, partir seul ou à plusieurs, rêver sa solitude, vivre son enthousiasme aussi bien que sa dépression, brûler sa vie jusqu'à se détruire (H. Jelinek) dans un monde où
les seuls gens vrais sont les fous, ceux qui sont fous d'envie de vivre, fous d'envie de parler, d'être sauvés, fous de désir pour tout à la fois, ceux qui ne baillent jamais et qui ne disent jamais de banalités, mais qui brûlent, brûlent, comme des feux d'artifice extraordinaires qui explosent comme des araignées dans les étoiles, et en leur centre on peut voir la lueur bleue qui éclate et tout le monde fait "Waou !" (Kerouac)
tout un programme!
il y a un lien évident entre tous ces délires automobiles, le mode tribal de certains clubs, certains poids lourds de la contre culture custom et la Beat Generation.
on tâchera d'en reparler au plus tôt
continuons de cultiver notre jardin